Munich-Venise à vélo

Comment résumer un périple de 15 jours dont pas un ne ressemble à l’autre ? Il y a bien un mot : Aventure.

Pour être plus précis, sans rien oublier, il faudrait écrire un tome à la Tolkien !
Nadine sur une piste cyclable pleine de fleurs
Nous avons fais évidemment du vélo, à plat, en côte et en descente, mais aussi, avec le vélo sur l’épaule en traversant les rivières (voire derniere photo), à pied dans les grosses côtes, ou sur les chemins escarpés de randonnée pédestre.

15 jours, c’est également 15 nuits, passée à la belle étoile au milieu d’un fleuve (je ne referais pas cette connerie, même si l’eau n’est pas montée) sous tente dans la forêt, ou parmis les taureaux (Je me souviendrais longtemps de ce réveil au milieu des taureaux, en pull rouge. Je n’ai pas compris pourquoi, mais une fois que je me suis éloigné de la tente, ils se sont mis à me suivre. Tel un berger, je les ai donc menés loin de la tente … pour pouvoir récupérer Nadine et déguerpir). Nous devons également avouer avoir par 2 fois profiter des chambres d’hôtes. Les campings ont également été pratiques pour poser les affaires, les laver et prendre des douches et finalement, nuit assise dans le train.

la randonnée de moulin, petit passage au dessus d’une chute d’eauEt puis, comme aux éclaireurs de France, il y a les « activités » : fabrication de barrages dans la rivière puis dans un fleuve, chateau de sable, réparation de vélo, bronzage, plongeons dans la rivière depuis les ponts.
Il y a aussi les « excursions » : Viste de Trieste, puis de Venise. Jolies photos de Venise et de la place saint Marc innondée.
Place Saint Marc, innondée
Et enfin, les contacts avec les gens du coins. Tel ce vieux couple italien qui lors d’un orage un peu violent nous invite à rentrer au chaud chez eux, pour une heure, le temps d’une belle averse. Tellement « autochtones » qu’ils ne parlaient ni anglais, ni français, ni surtout allemand comme tous les employés touristiques de la région, ni même espagnol (on a testé).

Traversée de rivière, avec vélo :)Pour les chiffres, 700km en une semaine pour rejoindre Trieste, 940 km à la fin des vacances, en entrant dans le train à Venise. 2 jours de pluie, 2 freins changés, 15 rustines utilisés (maudite jante double!), 20kg de bagage pour moi, 7kg pour Nadine, 1700m d’altitude pour le plus grand col (Obertauern), 2 bouquetins. 2 paires de boules quiesse anti-autoroute-abassourdissante. Seulement 1,5 kg de perdu. Faut dire qu’on mangeait bien.

2 thoughts on “Munich-Venise à vélo

2 Responses to “ Munich-Venise à vélo ”

  1. Javaux Says:

    Bravo pour ce périple,
    j’aimerais faire à vélo Luxembourg-Venise. Quel a été votre itinéraire de Munich à Venise?
    Merci pour vos infos
    Christian Javaux
    Liège (belgique)

  2. Thierryyyyyyy Says:

    Pour tout dire, je ne m’en souviens plus exactement.
    J’aurais du faire comme pour notre trajet Munich-VIenn-budapest une carte, mais j’ai visiblement eu la flemme ou pas le temps.

    Mais dans les grandes lignes, je peux vous répondre :
    On a pris la route « par l’Est », en commençant par Salzbourg.
    Puis comme écrit dans le blog, Obertauern a été notre point le plus haut (1730m) et surtout notre plus gros dénivellé et le moins agréable, avec presque 1000m dans la journée, avec une seule route possible : la nationale 99 (enfin, le n° est celui donné par google earth).
    On était parti de Radstadt le matin (850m d’altitude, donc 900m de dénivellé).

    Ensuite, je ne me souviens plus bien, mais Villach me dit quelque chose.
    Je me souviens surtout qu’après les 900m de dénivellé sur nationale, on a pris notre temps à chaque montée pour prendre des chemins peu passant (en particulier un chemin forestier qui faisait de grand lacet) même si plus long et moins roulant (chemin de terre cabossé, au lieu de macadam bien lisse).
    Je me souviens qu’on est passé pas très loin du « point triple » (frontière Italie-Autriche-Slovénie) qui est proche de Arnoldstein
    On est passé à Palmanova que je vous conseille comme ville à visiter à vélo : le plan des routes est d’une symétrie parfaite, c’est marrant de se balader là-dedans.
    Ensuite, nous voulions aller à Trieste, qui a une belle coté et belle plage. et on a fait la côte jusqu’à Venise, en prenant bien notre temps.


    Agrandir le plan

    Il faut bien étudier les cartes pour traverser les Alpes.
    Avant les Alpes (la Bavière pour nous), c’est parfois un peu valonné, mais c’est joli et on trouve facilement de belle routes.
    Coté Italie, pareil, en plus plat encore.
    Mais en Autriche, entre les traversées « tunnel de 5km réservé au voitures », les « nationales très passantes mais unique route de la vallée », ou les mini-chemins forestiers qui n’aboutissent pas (on a perdu 1 journée complète, en voulant couper dans un tel chemin qui s’est avéré impraticable pour les 500 derniers mètre de la fin), les choix stratégiques sont d’une haute importance, à faire bien avant le départ.
    Mais j’aurais été accompagné par des gens plus vaillants, les 1000m n’aurait été qu’une « étape difficile » parmi de longues étapes. Là, ma copine a franchement râlé sur l’absurdité de pousser son vélo à coté des camions. Et je sais d’après plusieurs discussions avec d’autres cyclistes : les aventures cyclistes sont toutes uniques, rarement comparables car dépendantes de beaucoup de paramètres (poids embarqué sur les vélos, qualité et préparation du matériel, météo, motivation et entrainement et type de vacances recherchées « hotel 3 étoiles chaque soir » ou « aventures extrème » ou « sport&nature peinard »…)

    Et je vous souhaite bonne chance pour Luxembourg-Venise,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *