ça y est, je peux dire que je maîtrise mon foil, j’arrive fréquemment à partir du ponton, faire 60m, faire demi-tour dans un canal qui fait environ 10m de large, et revenir au point de départ. Au vue des vidéos et des distances mesurables sur Google Maps, je vais à 12km/h environ.
Léona était avec moi, elle a essayé, et évidemment, elle est arrivé à sauter sur la planche et faire 1m. Mais elle a pu me filmer. Et j’avais également pris la caméra de sport, fixé sur le casque, et voici les 2 points de vue du même « petit tour en foil »:
Aujourd’hui, j’ai pris mon temps, mais je suis arrivé avant 15h il me semble dans le canal. Je suis resté jusqu’à 17h.
Il faisait maximum 11°C (d’après « le wetterrückblick » de wetter.de), et j’avais trop chaud dans ma combinaison hivernale (6mm) sur mon vélo à l’aller. Beaucoup moins au retour!
Il n’y avait pas de courant, mais je suis arrivé assez facillement à aller jusqu’au pont. Bon, aucun demi-tour complêtement réussi, mais plusieurs trajet de pontons « 1860 » à pontons « NaturFreunde ». Dont le premier à été bloqué par une branche en travers du canal (j’ai crié au sabotage! Et j’ai nettoyé le canal de ces encombrants…).
Ma montre ma dit que j’avais perdu 6 mois d’âge corporel 😉
Les gens m’applaudissent toujours quand j’arrive à faire plus que 10m.
Bon, pour quelqu’un qui s’entraine dans un lac, c’est pas exceptionnel. Mais pour moi qui ne peut en faire que dans un canal de 10m de large, c’est un record que je tenais à écrire ici 😉
Je suis parti vers 16h30, revenu vers 17h20, les enfants ne voulaient pas sortir…
Et j’ai fait le grand tour : du ponton des NaturFreuden jusqu’à quelques metres du pont, demi-tour en « back » (vers la gauche pour le « regular » que je suis) au plus large pour garder le maximum de vitesse pour le retour. Et j’ai continué presque jusqu’au ponton de départ, mais j’ai voulu refaire une demi-tour dans l’autre sens (donc ventral) avant, et évidemment, je me suis bien planté.
J’en ai fait tous les soirs, les 3 derniers jours. Et je m’entraine au demi-tour maintenant, depuis que j’atteind le pont presqu’à chaque fois. Et voilà ce que ça donne :
ça, c’était hier. Aujourd’hui, j’ai même réussi à faire quelque mètres dans le sens du retour. Un grand progrès pour moi.
Aujourd’hui, une autre vidéo prise par des passants/spectateurs : on me voit de fasse, on entend que je souffle à chauque poussée.
Ce jeudi soir, j’ai pris la décision de faire du foil… mais il y avait un gros risque de grêle, j’ai attendu que le premier épisode orageux passe, vers 20h. A 20h32 (après avoir répondu à tous mes mails), je décide d’y aller. Rassembler le matériel (foil, planche, vis et surtout visseuse) et m’habiller en combinaison intégrale (mais pas celle de 5mm pour l’hiver) ne me prend pas beaucoup de temps. Mon vélo avec porte-surf est même optimisé (c’est une première) pour le transport du foil avec un élément cousu le week-end dernier. Et c’est la première fois que j’entre par la porte officielle du terrain du Club Alpin Allemand (les D.A.V. ont une antenne « kayak pliable » à Munich). J’ai finaliser le montage de mon foil à 20h55, soit seulement 23min après la prise de décision: un record.
Sur l’eau, pas vraiment de record. Certains pourraient dire: « c’est normal, on est fatigué après une longue journée de travail », mais ce n’est pas ma façon de penser. Je pense plutot que l’heure inhabituelle et la faible luminosité, l’ambiance orageuse avec de belles averses et même ma nouvelle « coupe » de cheveux (rasée) n’étaient pas propice à une concentration maximale. J’ai tout de même fait 2 ou 3 essais à plus de 25m, ce qui reste un bon score, même si la semaine dernière (un vendredi soir, vers 19h) j’ai réussi plutot les 50m. C’était tout de même une première, de faire du foil de nuit, et sous la pluie, et donc aussi « de-nuit-sous-la-pluie ».
Après 21h15, le soleil était officiellement (d’après l’éphéméride) couché, et des lucioles (que les allemands appellent ver luisant, même si j’en vois beaucoup plus qui volent et non qui rampent) sont apparu. (Une première pour moi dans Munich, même si j’en avait déjà vu dans la forêt munichoise). Mais lors d’une averse, j’en ai sauvé une de la noyade en la reposant sur le bord: mon premier sauvetage de luciole sur le point de se noyer (mais visiblement encore vivante, puisqu’elle émettait de la lumière).
Le démontage, retour à vélo, rangement et douche n’ont pas pris plus longtemps que le chemin inverse. C’était une soirée très efficace !