Eclaireur en raquette
dimanche 5 mars 2023Souvent, on fait des ballades en raquettes là où plein de gens sont déjà passé devant toi. En général, ça veut dire que tu n’as pas besoin de raquette. J’ai toujours pensé que les raquettes, c’était pour tracer un chemin dans une neige assez profonde. Et enfin, c’est ce qu’on a fait avec Agnès. Nous n’avons rencontré qu’un binôme d’hommes équipés de chaussures à crampons (plutôt version escalade de glaciers) qui nous ont dit « on peut pas aller très loin, y’a pas de traces ». Et bien, c’est bien ce qu’on a fait: une nouvelle trace.
Tant qu’on était sur ce gros chemin, c’était très facile. Pas trop de dénivellé, encore moins de devers, aucune problème. ça s’est corsé plus haut, quand on ne peut plus suivre une grosse « voie forrestière ». Mais c’était encore plus motivant de tracer sa propre route. Et c’est marrant, on pense qu’on peut monter un peu n’importe quelle pente… mais il y a une inclinaison maximale où la neige glisse avec toi.
Mais les vieilles techniques de faire des serpentins fonctionnent toujours.
Au final, nous n’avons fait « que » 700m de dénivelé, plus de 10km en tout avec un descente plus tranquille… sauf la partie juste après le sommet, où on est déscendu sur les fesses!
Equipements :
- raquettes,
- les petits crampons à ajouter sous les semelles,
- les chaussures de randonnée que j’avais aspergé d’imperméabilisant… mais j’avais tout de même les chaussettes toutes mouillées à la fin.
- guêtre (très util pour la descente sur les fesses)
- un pantalon de neige que j’ai aussi imperméabilisé, mais qui était bien humide après la descente sur les fesses. Il a vite séché lors de la descente à pied.
- note pour la prochaine fois: un pull en laine ça aurait été mieux que le sweat-shirt qui porte bien son nom: on transpire dedans. J’étais en T-shirt pendant la première partie de la montée.