Un véritable conte de fée

Nous étions invités à une grande fête « après-midi pour les enfants, soirée pour les parents » chez les parents d’un de mes collègues dans une propriété de riches au bord d’un lac des alentours de Munich. Dès notre arrivée, on se dit que ça ressemble au paradis : une belle maison en bois, un énorme jardin d’une herbe bien verte au bout duquel, le lac.

Nadine dans le lacNous nous sommes donc baigné dans l’eau plutôt chaude du lac qui semble nous être réservé. Mais bon, les gens qui me connaissent savent que sans plongeoir, j’aime pas beaucoup les activités aquatiques. Sauf quand il y a une planche à voile. Mais la mienne est resté à Paris, et puis je ne me voyais pas arriver dans cette grosse fête et monopoliser mon ami pendant une heure pour monter une planche à voile qui visiblement n’était pas sortie depuis 3 ans.

Je me languissait donc, assis sur le bout de ponton, telle une princesse attendant son prince charmant dans le plus haute tour du château. Au loin (pas trop loin, c’était pas un grand lac américain), les planches filaient plus vite que le vent (au propre), et y’avais vraiment un bon vent propre à exciter tout véliplanchiste en manque (comme moi).

C’est alors que le prince charmant arriva sur son joli destrier, une « porte » (large planche) bleue surmontée d’une énorme voile (8,2m²). Il demande à voir le chatelain de ces lieux et se demande se qu’il va faire de son destrier pendant qu’il boira sa bière. C’est donc tout naturellement que je lui ai proposé de garder sa planche à voile :). Il me passe également le harnais, et me voilà parti sur un nuage d’eau, d’air et de rêve qui font planer mon tapis volant. Au premier retour, il buvait encore sa bière, j’en ai profité pour y aller voir l’autre bout du lac. Sur le chemin, je doublais allègrement les autres planchistes sous-toilés, me faisant croire à mon indépassable célérité sur ce lac, dûe en grande partie à la supériorité de ma monture qui aurait pu sortir de la lampe d’Aladin 🙂

J’ai fait de jolis rêves dans ma vie, mais peu dépassaient ce que j’ai vécu là ! Le »prince charmant » était le « voisin, 2 maisons plus loin au bord du lac », après sa bière, il est rentré chez lui en planche. Il me semble qu’il en est ressorti peu de temps plus tard avec une plus grande voile. En Bavière, il est naturelle de se jeter à l’eau après un bonne bière (1 litre).

Note: la photo, c’est le lac, vu du ponton; Nadine s’amuse sur la bouée au premier plan. Il y a une planche à voile loin à droite. . Désolé, personne n’a pu prendre ni le prince charmant, ni la planche magique (comme personne n’a jamais pris de fée en photo).

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