Une soirée � Dunkerque
Pour la première fois depuis 1 mois, je décide de sortir “tot” (17H30) du boulot, pour voir la ville, chercher un club de rock, pour changer. Très vite, je suis immergé par des sensations très connues : bruit et odeur de bagnoles, sensation de devoir lutter contre ces engins de morts. Une différence tout de même : le Dunkerquois créent des bouchons en laissant passer les piétons, les Parisiens en encombrant les intersections de voitures.
Comme on est Mardi, et le 1er du mois qui plus est, j’ai l’illumination de la soirée : “chouette, c’est karaoké ce soir !”. Après mon passage dans le Beffroi de Dunkerque qui fait (”) office de tourisme (”), je rentre chez moi en attendant l’heure adéquate du Karaoké. Mais voil� , � 20H, je me pointe : le karaoké est remplacé par la retransmission du match de bascket de l’équipe locale. Le moral � plat, je décide de chercher un resto que je n’ai pas encore testé, et je trouve un Thaïlandais paumé au fond d’une place proche du centre ville. La patronne me dit “c’est mort ce soir, vous ne trouvez pas”. J’acquiesse en me demandant “c’est étonnant ? C’est pas tous les soirs comme ça ?”.
Beffroi de Dunkerque illuminé façon discothèque, vu depuis ma terrasse. |
Pour le reste, il n’y a rien d’actif � Dunkerque, sauf les bars. Le prochain qui me vante l’animation Dunkerquoise, je le traite d’alcoolique. Ou de fumeur, vu le mal que j’ai � trouver des restaurant non fumeur. J’ai justement essayé ce même soir la brasserie “au concert” : je rentre, je vois au loin la salle “non fumeur”, je m’y dirige donc avec assurance lorsque le barman me dit “ah non, la salle non fumeur est fermée”. A Paris, il existe une association de café non fumeur… elle n’est pas allé jusqu’ici.