mon journal pas intime

Encore une fois, j’essaie de m’inscrire dans un cours de rock. J’arrive � 18H20 pour 18H30, du premier coup, dans “Coudekerque-Branche” (le patelin � coté de Coudekerque ). C’est le miracle “Vélo+mappy”. Ca marche aussi bien � Dunkerque qu’� Paris, � la différence que le haut-débit parisien marche mieux.
� 18H30, je suis encore seul, avec le vigil…
La “prof” arrive 15 min en retard et dit “c’est � cause des bouchons” (et ouais, pas beaucoup de différence avec Paris, je vous l’avais déja dit, sauf la cause des ralentissements… le vélo va toujours plus vite que la voiture)
Elle m’explique que c’est plutot pour les expérimenté, mais dans 1H, c’est rock débutant. Je reviens donc 1H après (cette fois, c’est moi qui prend le 1/4 d’heure de retard )
On est pas beaucoup, et l� , y’a une différence avec ce que j’ai pu connaitre � Paris : ils ont l’air plus plouck (je suis désolé d’être puant, l� ), mais c’est sûr, elles/ils ont l’air plus “vrai”, moins “superficiels”. La moyenne d’âge doit attendre les 45 ans (grâce � moi, sinon, c’était 48). La prof parle lentement, avec un accent belge…
Moi qui cherchait l’action, elle nous sert la théorie et la technique technicienne du rock � 8 temps !

Maintenant, pour vérifier que vous avez bien suivis, que vous avez gardé de bonnes bases en math, dites moi combien étions nous � ce cours. (indice: ceux qui ne me connaissent pas peuvent pas trop évaluée la donnée manquante)

Le truc super chouette de ma soirée, ça été l’apprenti serveur dans le “china town” dans une rue paumée et déserte entre Coudekerque et Dunkerque (c’est mignon les noms par ici !).
Il a 17 ans et une pèche sur-exitée, il met de l’ambiance dans les cuisines, parle de son gamin, porte une brosse décolorée comme chevelure et partait livrer les commandes en vélo en 3 min (chronométré). Le pire, c’est qu’il était un peu timide avec l’unique client du soir (l� encore, il m’a fait le coup “c’est bizarre que ça soit mort comme ça, la semaine dernière, y’avait du monde …”, moi, je ce que je trouve étonnant, c’est que les restaurateurs s’en étonnent encore). Enfin bref, grâce � lui, mon estime pour l’humain est remonté, il existe de mecs bien vivant. Le mieux, c’est qu’il était conscient “ouais, je sais bien, ça peut devenir saoulant …. mais quand je suis pas l� , ils s’emmerdent dans le resto ”. A part ça, il avait du mal avec le maniement de la caisse, de la TVA. Vivant, marrant, animateur, père de famille mais pas prix Nobel.
Morale de l’histoire : J’aurrais peut-être dû faire l’école du rire au lieu d’une école d’ingénieur.

Encore une fois, si vous avez bien suivi, vous pouvez me dire combien de personne étaient présentent dans le restaurant.