mon journal pas intime

Nous avons fait notre première randonnée avec nos skis (on avait déjà essayer en les louant) après la grosse chute de neige (40cm en 1 jour à Munich). Bon, on a laisser le premier jour (un samedi) passer: il y avait trop d’embouteillage et d’inconnu sur les risques d’avalanches.

Mais le dimanche, on est allé à Kreuzecke. Le restau d’altitude devait être ouvert, mais pas les remontées mécaniques. Nous avons vu beaucoup de canons à neige, de dameuse de piste, d’autres randonneurs… mais pas de bons plats chaud, le restaurant étant fermé.

Mon appli « outdooractive » buggait, donc j’utilisait Google Maps: stupide, puisque Google ne connait pas les chemins de randonnées, encore moins les randonnées à ski. J’ai aussi voulu éviter les pistes (à cause du bruit des canons à neige, mais aussi pour ne pas avoir l’impression de faire parti du troupeau), mais finalement, on a rejoint la piste de tout le monde, et c’était pas trop grâve, surtout quand c’est dans les bois.

J’ai été assez refroidi par le fait que la descente dans 60cm de poudreuse peut être aussi fatiguant que la montée : on avance pas!

J’étais donc au final plutot content que les pistes étaient en préparation ou que d’autres soient passé avant nous: on a pu descendre bien vite.

Vers 11h, les enfants m’ont appelé: « Papa, tu peux nous apporter des pelles à neige, on est en train de faire un igloo ». J’ai tout de suite dit oui… mais faut d’abord trouver les pelles et surtout mon vélo!

Puis faut attacher les pelles sur le vélo. J’avais déjà monté les pneus à clou pendant la semaine. Mais même avec ça, c’est pas facile de rouler tout droit sur la route mal dégagée. Notez les pagaies de kayak détournées en pelle à neige 😉

L’air de rien, avec ce vieux vélo, j’arrive à rouler plus vite que les TGV prévu à Munich ce WE: tous les trains ont été annulés (des arbres sur les rails). Je suis plus résilient que les trams, les S-bahn (qui ont repris un service dégradé dans les tunnels du centre-ville), les trains donc, mais aussi les avions (détournés sur Francfort).

Grâce à la localisation du téléphone de Léona, il n’a pas été trop difficile de la retrouver. Mais j’ai bien pu remarquer qu’il n’y a qu’une vraie solution pour rouler à vélo: rester sur la route. Les pistes cyclables et les trotoirs ne sont pas déneigés en priorité!

La neige ne collait pas assez pour découper des « briques de neige », donc j’ai continué la technique des enfants : faire un gros tas de neige qu’on creusera par en-dessous. Voici la photo finale:

L’igloo était assez grand pour qu’on puisse y rentrer à trois et se tenir assis! Et voici une photo de l’intérieur de l’igloo.