Le chef a décidé qu’il fallait que j’aille à Helsinki pour faire une réunion. Oui, on a des téléphones, des salles de visio-conférence, des services web dédiés à ce genre de chose… mais non, c’est politique, il faut montrer qu’on est motivé à aller piquer les travail des autres sites du groupe. Donc voilà, c’est parti pour la prison volante.
Alors, il ne faut pas croire qu’on puisse organiser un voyage en 1h la veille…. mon plan de visite du centre ville a été épuisé dès la première soirée. J’ai ramé pour trouver des idées pour m’occuper dans un pays certes accueillant ( tout le monde parle anglais, la monnaie est l’euro, la culture est assez européenne…), mais assez inconnu pour que les 3 voyageurs de mon entourage n’aient rien d’extraordinaire à me faire visiter…
Je comprends pas comment une réunion de 6 heures peut-être efficace, mais quand on ajoute 6 heures de préparation du voyage (réservation des avions, hotel, voiture de loc…), 1 heure de transports pour aller à l’aéroport, 1h pour passer les sécurités, 1h d’avance pour être sûr de ne pas ratter l’avion qui a systématiquement du retard et les 2h30 de vols, plus 1h pour sortir de l’aéroport avec la voiture de loc, et 1h pour trouver l’hotel (donc on en est à 7h pour l’aller) et autant au retour, on voit que la grosse réunion a été beaucoup plus efficace pour stresser, fatiguer, emmerder l’employer et sa famille! C’est le même bilan pour les coûts (avion+bus+voiture de loc+hotel+frais de bouche…)
Tout d’abord, je tiens à dire que rien ne vaut les plaisirs du chez soi, et quand on en a marre, il vaut mieux commencer les vacances dès la porte de sa maison, plutôt que d’émettre des tonnes de CO2 pour aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Malheureusement, il y a encore des entreprises qui pensent que perdre du temps dans l’avion rend les meetings plus efficace, et voilà pourquoi je peux faire un retour d’expérience « 1jour et demi à Helsinki » que je n’aurais jamais fait de mon plein gré.
I. Les moyens de transports
J’ai commencé à pied, et
je vous conseille ce mode de visite. Le centre-ville n’est pas énorme, et assez
piéton.
I.A. Trottinette
Mais j’ai également
essayé les trottinettes électriques (avec l’application VOI, mais il y a un
autre concurrent sur le marché…). C’est relativement cher (25cent/min + 1€ à
chaque déverrouillage de trottinette.). Et ce n’est pas si bon que ça. Ça ne
roule qu’à 20km/h à plat. Pas dans le côtes, ni sur les gros pavés qui sont
courant dans le centre-ville. La notice dit qu’il faut un casque (que personne
ne porte), qu’il ne faut pas être sur le trottoir… mais pas non plus sur la
route, donc seulement sur les pistes cyclables.
I.B. Le vélib local
J’ai donc essayé un
troisième moyen de transport (mon préféré là où j’habite) : le vélo. Ils
ont un système genre Vélib de location de vélo à borne. Pour dévérouiller le
vélo, il faut s’inscrire sur internet (j’ai d’abord commencé par chercher un
application Androïd… mais non). L’inscription (avec carte de crédit,
évidemment) te donne un numéro de client qu’il faut taper sur le vélo même.
Puis un code à 4 chiffre que tu as choisi toi-même. Et voilà. Pour 5€, 24h de
« vélib » (ça s’appelle « alepa fillari » à Helsinki).
C’est pas non plus parfait : il faut le raccrocher à une borne toutes les
30 min (bon, les premières 30min de dépassement ne sont pas d’un prix
rédibitoire) , le vélo est lourd, les stations pas si fréquentes que ça,
et la selle est bizarre je trouve. Mais c’est ce qui se rapproche le plus du
meilleur moyen de transport citadin possible (le vélo). On peut aller n’importe
où (il y a des stations assez loin du centre), à sa vitesse (entre 0 et 30 à
l’heure), je ne me suis même pas fait klaxonné (ce qui m’arrive relativement
souvent à Munich parce que les gens pensent que la piste cyclable est
obligatoire… même quand elle ne l’est pas). On peut même faire
« pause » sur le vélo, loin d’une station. Y’a un anti-vol intégré au
guidon qui permet de bloquer le guidon vers la droite.
II. Les visites
J’avais prévu les visites
classiquement conseillées par Michelin.
II.A. La place du Sénat avec l’église Luthérienne
L’église est ouverte, et
est sympa à visiter : la déco est un peu minimaliste, ça change des
églises rococo bavaroises.
L’orgue est superbe ; mais ce qui surprend le plus, ce sont ces demi-portes (demi hauteur) qu’on doit ouvrir pour pouvoir s’asseoir. Ces portes ne sont pas verrouillées, j’ai pu m’asseoir, très pratique pour faire une pause « plan sur téléphone portable »
B.
La place du
marché.
Je suis arrivé un peu
tard, tout était en train de fermer, donc je vous conseille d’y arriver bien
avant 17h : Il n’y a plus rien à manger ni à acheter après.
Mais on va sur cette
place pour voir le quartier, et en particulier cette piscine extérieur
flottante qui doit être chauffée puisqu’elle fume l’hiver (vu sur d’autres
photos sur internet…)
Et depuis la terrasse en
haut à gauche de cette photo, on voit bien l’église luthérienne 🙂
J’ai vu plusieurs fois
ces uniformes de marrins, ça a l’air d’être porté avec fierté 😊
Depuis cette terrasse, on
voit également le prochain monument à ne pas louper :
C.
L’église
orthodoxe
Malheureusement, elle
était également fermée. Peut-être que je suis arrivé trop tard. D’autres blogs
ont pu le visiter.
Enfin, lors de ma balade
en « vélib » local, j’ai pu croiser cette « église » montée
d’une pointe de gratte-ciel. Là encore, fermée vraisemblablement parce que trop
tard.
III.
Les
restaurants
C’est assez difficile de
trouver des restaurants typiques. En bavière, il y a beaucoup de biergarten ou
autre « wirtschaft ». Mais à Helsinki, il me semble qu’il y a peu de
resto locaux, mais beaucoup de Mc Do, pizza, chinois et même quelques kebab…
En me promenant à vélib
près du port, j’ai pu trouver ce restaurant « salve » .
A.
Salade et eau
Ceci est (presque)
gratuit ! c’est le seul pays avec la France où on peut demander de l’eau
du robinet. Mieux, j’ai juste dit que je ne voulais rien boire, et elle m’a
proposé de l’eau. Je m’attendais à la payer… j’ai eu l’impression que non… mais
sur le ticket de caisse, c’est marqué 1€ (pour jäävesi = « eau
glacé », y’avait en effet des glaçons). La salade est totalement gratuite
dès qu’on commande un plat principal. C’est également le cas (pour la salade,
je n’ai pas tenté pour l’eau, j’aurais dû) dans un petit resto pizza dans la
banlieue d’Helsinki.
B.
Le plat
principal
Je
voulais tester un truc local, mais aucune idée de ce qui est typique. Je ne
suis en plus pas un grand connaisseur en poisson… J’ai pris le « saumons
grillé », et je n’ai pas du tout été déçu : il était succulent, tout
fondant avec sa couche supérieure légèrement grillée : parfait. Les
patates n’étaient pas pelées (j’imagine que c’était voulu), et avait un goût
attendu, mais la sauce était super bonne.
Bon, c’était bien cher
(27.5€ juste ce plat), mais ça valait le coût. Et aucun restaurant du
centre-ville n’affichait des prix moins cher.
Comme le plat était
au-dessus des attentes, j’ai voulu tenter le dessert.
C.
Le dessert
La traduction en français
donnerait « fromage couineur lapon » dans de la crème et saupoudré de
sucre-cannelle, servi avec une confiture de « Mûre des marais » (ou Plaquebière, chicouté, encore « baie polaire »).
Le fromage en lui-même
avait une consistance un peu bizarre (d’où le « couinant »), mais la
sauce-crème était bien sucrée, très agréable. Et la configure était également
très bonne et originale.
This means that you have to be in the htdocs folder of Redmine, and excecute the “bundle.exe” from Ruby….
Copy all the folders (files + plugins + themes) where they belongs . the “theme” was not at the same place on Synology as in BitnamiRestart your Redmine (I mean Apache and MySQL and probably ruby….. I don’t know, we are only using “packaged” installation like Bitnami or Docker)Your are done
. All users/tickets/preferences have been moved. All attachments also.
If
Ruby does not restart, then, delete plugins one after the other. One
may be incompatible. I had the luck that there where a new version for
my plugins working with my the new Redmine…
Samedi dernier, on est allé au « vide grenier » du quartier, qui est en fait très facile à organiser : chacun fait son stand dans la cour de son immeuble !
J’y ai acheté un monocycle, comme ça, Sylvain pourra garder le mien 🙂
Jeudi soir, j’ai montré à Léona comment je faisait du monocycle, elle était toute folle, et ne faisait que courrir derrière moi.
Alors Vendredi, je me suis dit que c’était un bonne idée pour la motiver à aller à la crèche en monocycle pour moi, et elle en draisienne (elle n’aime toujours pas son vélo à pédalle)
Par moment, elle était plus rapide que moi !
J’ai ensuite pris le métro et fait le reste à monocycle. 2.3km (d’après G.maps) que j’ai fait en presque 30 min : pas efficace ! par contre, c’est du sport, j’ai du me changer en arrivant au boulot (je garde toujours une tenue complète de rechange dans l’armoire derrière mon bureau, pour les cas de pluies diluvienne mal préparée sur mon vélo).
J’ai fait le retour en Bus+métro, c’était plus rapide !
Le Dimanche dernier, on est allé au musée allemand (Deutsches Museum), et Léona a pas mal essayé les tests physiques. Ici, la bille qui a une vitesse assez grande pour faire le looping (force centrifuge). Elle a évidemment tout compris !
Enfin, ce samedi, c’est le début de la fête de la bière qui dure 2 semaines et 3 WE. Léona aime beaucoup les chars à bière tirés par 6 chevaux de trait. Ici photo prise de derrière. Moi, j’aime bien l’armée de dépanneuse prête à enlever n’importe quelle voiture mal garée autour de la « Wiesn » (le pré où s’installe les hangars à bière).
Gangolf avait montré à Nadine des baignoires naturelles dans un ruisseau d’altitude. La météo prévoyait « les jours les plus chaud de l’année » nous avons donc décidé d’y passer les heures chaudes.
Exceptionnellement, nous avions la voiture. On a donc payé le parking au lieu de payer le ticket de train.
La partie en fond de vallée dans la forêt était bien agréable alors qu’on était sur une route soit-disant réservée au bus mais avec quand même un peu de trafic, y compris des vélos de courses bien rapides.
La courte montée était suante, j’avais Léona dans le sac à dos.
On a comme d’hab beaucoup discuté sur l’endroit où on allait se poser. On est retombé sur l’endroit que j’avais vu en redescendant le long du ruisseau. On était bien à l’ombre au bord de l’eau. Un peu casse gueule pour Léona qu’on devait toujours garder à portée de main. Mais bien rafraichissant. Et puis Nadine avait sa baignoire à 10m de là 🙂
On s’est alterné pour la garde de Léona.
Pendant ma 2ième promenade, je me suis fait un peu peur, et bien plaisir.
Canyoning tout seul. C’est typiquement le sport où on arrête pas de se dire « faut pas le faire seul, il peut arriver n’importe quoi n’importe quand ».
No risk, no fun. C’est ainsi bien plus marrant. J’en avais fait une fois en payant un moniteur pour les éclaireurs de France (les ainés, en fait). Je m’étais justement dit que je n’en aurais pas fait la moitié seul.
A la première « baignoire », difficile d’évaluer le fond d’en haut, surtout avec le courant. Et puis je me suis dit : OK, peut-être que je peux descendre doucement, mais … faut aussi m’assurer que je peux remonter. ça serait con de rester coincé dans une gorge, avec Nadine seule avec la gamine (j’imaginai bien que j’étais pas tout seul dans la montagne, le chemin n’est pas pas très loin, on aurait fini par m’entendre. Mais pas avant 1H…)
Donc je suis descendu par la paroi sèche, en m’assurant que je pouvais faire le chemin en sens contraire. J’ai testé la profondeur de la baignoire, et je suis remonté pour pouvoir sauter d’en haut.
Et à chaque baignoire, le même cinéma : descendre à pied normalement, tester, remonter, sauter. La 3ième était la plus impressionnante, la plus jolie. J’ai malheureusement toujours pas de « GoPro » (ou autre appareil étanche) pour prendre des photos/vidéo de ce genre de truc. Je vous affiche donc les photos prises avant ou après et d’autres points de vues.