Archive for juillet 2014

réparation vélo pliable: la transmission

mardi 15 juillet 2014

D’habitude, c’est mon vélo principal (ou quotidien) dont les pignons montrent des signes de faiblesse par usure que je dois réparer, en général après l’hiver pour cause de trop de sel et de neige.
Mais là, la panne était sèche : on avait prêté le vélo à la belle-mère, et hop, la chaine coince. J’ai cru d’abord à un bête déraillement, mais non, un maillon de la chaine s’était ouvert/cassé et ne passait plus dans le dérailleur (j’ai jamais vu ça avant)

J’ai donc acheté 2 chaines (j’en avais plus !), et je l’ai remplacé… et puis je me suis dit : ou là, les pignons devraient aussi être changés, sinon, la chaine va sauter.
Par chance, j’avais encore une bonne cassette (7 vitesses), et je l’ai donc également changé.
Note pour la prochaine fois: mettre l’outil spécial « dévissage de cassette » sur l’axe de la roue, l’empêcher de tomber avec le boulon de l’axe de la roue. Le maintenir dans l’étau et là, mettre un tournevis en travers de la roue et de la cassette pour fixer la cassette à la roue (sinon, la « roue libre » empêche le dévissage de la cassette), et dévisser en utilisant toute la roue (là, on a un bon levier!)

Pour la chaine, faut d’abord vérifier la longueur (53 paires de maillons pour le vélo pliable, et donc raccourcir de 4 paires de maillon (ou 8 « plots ») la chaine de « 114 plots »)
Ensuite, mettre le vélo à l’envers (posé sur la selle), et faut d’abord poser la chaine sur le plateau puis la faire passer dans le dérailleur. Ensuite, faut la faire « tomber » du plateau, histoire d’avoir du mou. Y’a un « plot spécial » vendu avec… je l’ai même pas essayé ! (donc je l’ai maintenant en réserve 😀 )

ça m’a pris près d’une heure (1H) quand même, mais bon, j’en ai profité pour nettoyer les petites roulettes du dérailleur, et re-régler les vitesses.

réparation auto-cuiseur de riz

samedi 12 juillet 2014

auto-cuiseurC’est la 2ième fois que je répare mon auto-cuiseur de riz qui soudainement ne fonctionne plus du tout.

outils_electricC’est un modèle très basique : pas interrupteur, faut le débrancher pour l’arrêter.

Et donc dès qu’on le branche, la diode « chaud » s’allume. Pour « cuisson », faut activer un levier qui repasse en position « chaud » lorsque le riz est cuit.

Il n’y a que très peu d’électronique là dedans, et j’avais bien pensé la première fois que le « chaud » ne s’allumait pas qu’il y avait un fusible fondu quelque part.
C’est en fait une « protection thermique » (à usage unique) qui « claque ». Il suffit donc de la remplacer.

C’est évidemment pas « super simple, fait en  3 minutes », mais se n’est pas non plus réservés aux spécialistes qui ont 2H à perdre.

Le premier pas est d’ouvrir la machine. Facile, en dessous, y’a 3 vis dans les pieds qui ouvrent grand la boite.

ensuite, repérer la protection thermique qui doit être proche de l’arrivée de courant. J’ai personnellement un multimêtre très basique (genre celui-là qui est à 6€!), et j’ai donc chercher l’endroit où la résistance était infini (le mode « diode » doit être le plus pratique). Une fois qu’on sait sur quel fil le courant est coupé, on cherche la protection thermique. Ca parait bête, mais le fabricant a mis la protection sur le fil, puis enrober d’une gaine d’isolant, et même fixé cette gaine avec un bout de metal pour qu’il soit à la bonne distance de la plaque chauffante. C’est si bien fait, qu’on ne voit pas le fil (trop de couche).

Bref, on sort cette satanée protection thermique, on lit la référence. Pour moi, c’était une SEFUSE SF226E, que j’ai trouvé sur eBay chez une marchande française (c’est la seule en Europe avec cette référence, les autres sont en chine ou aux USA), et elle est pas cher (5,5€ avec envoie international, j’habite en Allemagne) et vite livré : le top.

Une fois livré, on essaie de repositionner la protection thermique au même endroit, et de la même manière que c’était avant. Et hop, on est reparti pour 2 ans (j’ai changé en décembre 2012, et la 2ième fois cette semaine de Juillet 2014).
J’avoue que j’ai « investit » dans un minimum de matériel d’électrique genre pince à sertir et les petites pièces de sertissage qui vont avec. Mais avec des petits « dominos » et un tournevis, on peut très facilement s’en sortir. (on coupe avant et après la protection thermique, on fixe 1 domino à chaque fil coupé, et on y visse la nouvelle protection thermique)

Évidemment, les flemmards me diront qu’au prix de ma machine, c’est peut-être pas très rentable. Moi, je trouve que c’est écolo, intéressant, durable.

Note pour plus tard (dans environ 2 ans) : j’ai mis la protection thermique en trop dans la petite boite bleu (la 2ième sur la photo)