mon journal pas intime

C’est maintenant devenu une tradition : je change toute ma transmission (pédalier, chaine et pignons) chaque printemps.

Un collègue m’avait dit qu’il faisait ainsi de manière volontaire, car même si sa chaine pouvait tenir plus longtemps, au 2ième hiver, il était sûr que sa chaine allait sauter.

Moi, c’est pire, ma chaine sautait déjà bien : je ne pouvais plus monter une vraie côte (j’ai poussé mon vélo plusieurs fois sur le dernier Wolfratshausen-Bad Tölz )

Bon, j’avais déjà changé mon pédalier à cause d’un problème avec la pédale.

Enfin bon, à la fin, je maitrise la chose, et j’ai pu changer environ 2H le tout. J’en ai profité pour remettre ma route d’été (pneu lisse au lieu du pneu à clou) et autres petits réglages et huilage. Je me suis aperçu que les petites roues du dérailleurs avait quadruplé de poids avec la « boue noire » qui s’y était collée.

Ah, et puis j’ai utiliser des gants de cuisine pour ne pas me salir les mains.

Peut-être que je n’achète pas assez bonne qualité, mais après tout, ça tient tout de même 6000km (ma moyenne par an), ce qui n’est pas si mal pour un vélo qui voit du sel 2 ou 3 mois dans l’année, et qui dort toutes les nuits dehors.

Et le fait de changer régulièrement fait que je met moins de temps à changer : les vis ne sont pas rouillées, je ne perd pas l’habitude 🙂

détail financier :

• pédalier  : 26€
• chaine : 10€
• pignons 7€ (enfin, je crois que je vais passer à la « qualité » 14€)
• et le roulement de pédalier que je n’ai pas changé : 11€

moins cher qu’un mois d’abonnement au métro Munichois !

ça faisait 1 mois qu’on voulait y aller, et qu’à chaque fois, soit Léona était malade, soit Nadine, soit moi.

C’est donc ce vendredi 16 mars 2012 que j’ai pris un jour de congés pour aller à Alpamare

On est allé jusqu’au bout de la ligne de S-bahn avec les vélos dans le train, puis roulé les 26km jusqu’à Bad-Tölz sur des pistes très jolies le long de l’Isar.

Aucun nuage dans le ciel, une température bien agréable pour la saison. On a eu le temps de planter un arbre dans le jardin avant de partir.

On est resté 5H dans la piscine, à tester les piscines « à l’iode », chaude, extérieures … et aussi les toboggans, avec ou sans bouée, avec matelas « tête en avant ». C’était bien marrant.

Mais surtout, les 2 dernières heures, je les ai passé dans la première vague artificielle construite d’Europe.
voilà la pub : http://www.alpamare.de/action-spass/indoor-surfen.html
La première heure était pleine de petits gamins. La responsable a donc séparé la vague en 2  et par conséquence limité au « bodysurf » (« interdit de se lever dessus »).
C’est une activité marrante, pas évidente au début, mais dès qu’on a compris comment « rester dans la vague » parait bien trop facile et assez limitée. En moins d’une heure, j’ai appris à faire des tours sur moi-même de manière quasi-infinie, à passer de la position à genoux à assise…

Heureusement, la 2ième heure était ouverte au vrai surf. Et là, c’était bien plus difficile à apprendre. J’ai réussi à tenir debout une vingtaine de secondes, à la manière du « dérapé » en snow-board. J’ai du faire 1 ou 2 virages en tout.