Archive for août 2008

Randonnée avec Marika et Béné

dimanche 31 août 2008

Vache sympa pour les photos :)C’était une bonne randonnée, avec nuit en refuge du club alpin. Bénédict et Marika étaient là, mais également 2 amis de Béné.

Le chalet n’était pas trop loin du parking, mais la côte était bien raide. On a déposé les sacs assez vite dans le chalet, et on est reparti pour un petit tour avec Biergarten avant que le soleil ne se couche.

Le soir, on a sorti le camembert qui puait après un bon repas de patte à la bolognaise. Ensuite, on a joué au dés. Je pensais que je ne rentrerais jamais dans un tel jeu, mais les effets d’annonces, de bluff et tout ont donné pas mal d’intérêt au final.

le plus beau champignon que j'ai jamais vu !

le plus beau champignon que j

La nuit a été un peu agité, surtout à 4H du mat, on Béné et Marika se sont levé en même temps que moi pour aller au toilette, dans la nuit noire et obscure, en réveillant Nadine …

Le coin était pleins d’animaux. Surtout de vaches, c’est sûr. On a aussi pas mal vu de champignons, dont le plus beau que je n’ai jamais vu (si je fais confiance à ma petite mémoire)

Munich-Vienne-Budapest à vélo

samedi 23 août 2008

Cet été, comme l’année dernière, nous nous sommes lancé dans une aventure vélocipédique européenne.

Munich est d’ailleurs très bien situé au centre de l’Europe pour ça : imaginez, 3 capitales en 900km le long d’un même fleuve. Eh oui, Bratislava est aussi sur le Danube.

Vu qu’il n’y avait à priori aucune difficulté géologique (les Alpes l’année dernière), nous n’avions pas prévu avec précision l’itinéraire. Nous avions comme simple idée : rejoindre le Donau Radweg (la piste cyclable du Danube) qu’à partir de Passau. Avant Passau, viser « à l’œil », seule partie « aventureuse » du trajet. Sachant que la piste cyclable promettait d’être très facile, plate, droite, bien indiquée … bref, tout pour être un peu ennuyante.

Grand sourire de Nadine sur son vélo devant un beau paysage bavarois.

Grand sourire de Nadine sur son vélo devant un beau paysage bavarois.

1er jour : nous sommes sorti « au pif » de Munich.

Rien à dire de spécial sauf qu’on est parti assez tard après nos préparatifs de dernière minute qui nous ont pris toute la matinée. Grâce au don de Nadine pour la reconnaissance, nous avons trouvé un endroit parfait pour le feu de camp : génial !

2ième jour : On a suivi le Rott (qui est rouge-brun) jusqu’à Schärding qui est sur le Inn (un fleuve bien dans le vent) qui fait la frontière Allemagne-Autriche.

Nadine au petit matin

Nadine au petit matin

3ième jour : je ne voulais pas faire ce qui m’apparaissait un détour, suivre le Inn jusqu’à Passau pour rejoindre le Danube est sa fameuse piste cyclable. Alors on a coupé tout droit vers l’Est, malgré les dénivelés. C’était la journée la plus fatigante peut-être, mais aussi la plus variée : de la route moyenne au mini-chemin de terre dans le bois en passant par le gazon à travers champ. Puis la furieuse descente vers le et avec vue sur le Danube avec la meilleure pointe de vitesse du voyage (65km/h ?). Enfin, nos premiers km sur le « radweg », avec notre petite place pour camper à l’abris des regards, mais proche du Danube.

Verdure à gauche, Danube à droite, la route est plate et lisse, 18km/h de moyenne.

Verdure à gauche, Danube à droite, la route est plate et lisse, 18km/h de moyenne.

4ième jour : Notre plus longue étape jamais réalisée en un jour : 130km ! Bon, j’avoue, j’ai pas mal poussé Nadine vers la fin. J’avais même des courbatures à l’épaule droite. Mais le panneau « Vienne : 228km » vu à Linz et la réservation d’hôtel pour le lendemain soir, et surtout la piste cyclable toute plate avec macadam tout lisse et même le vent dans le dos, tout ça, ça nous a bien aidé. 18km/h de moyenne, ce n’est possible pendant tout une journée que dans ces conditions là. A part ce chiffre, on peut dire que bien souvent, la piste toute droite et légèrement monotone du Danube était un peu lassant. L’encaissement de la vallée et la verdure étaient tout de même jolies à voir.

On double une famille, avec peluche sur porte bagage :). Nous ne sommes pas les seuls à aller à Vienne.

On double une famille, avec peluche sur porte bagage :). Nous ne sommes pas les seuls à aller à Vienne.

5ième jour : pareil que le précédent (125km), sauf l’arrivée sur Vienne qui comme Munich a sa piste cyclable le long du fleuve qui arrive jusqu’au centre, très agréable. Je m’attendais à une capitale comme Paris, en un peu plus petit, j’ai vu plutôt une ville verte comme Munich (vue de la piste cyclable). (Le plan Google imprimé avant le départ est une chose à refaire 🙂 pour trouver l’hôtel).

pour plus de précision sur l’itinéraire, voici le lien google-maps.

Vienne est une ville pas trop grosse, avec toutes les attractions à touriste bien concentrées dans le sud (et le centre) du centre. On y a passé 2 jours et 3 nuits.

On a vu tous les trucs liés à Hundertwasser, un architecte dont Nadine et la ville de Vienne sont fans. Ses peintures ne sont vraiment pas ses meilleures œuvres, mais les bâtiments « embellifiés » sont marrant à voir.
Nous avons visité « l’ONU city » qui est sur une ile du Danube, loué pour 1 shilling (0.16€) par l’Autriche à l’ONU.
On a vu le Prater en mangeant un « running sushi ».

Ce qu’on a préféré, c’était les jolies maisons et surtout les cafés : le « Central Café » superbe pour son décor, sa climatisation (si, si, il faisait chaud), le service et aussi la bouffe, et tout ça à un prix raisonnable. Mais aussi le « kleines Café » qui apparait dans « before sunrise » (film avec Julie Delpy).
Ce que l’on déconseille : le musée « Sécession ». C’est le musée de Klimt où il n’y a qu’une salle pour ses œuvres qui sont directement peintes sur le mur. L’expo temporaire était à dégueuler (au propre : c’était plein de sang et de photo de massacres) et c’était cher. Les meilleurs tableaux de Klimt sont au Belvédère « supérieur » (ou le « haut Belvédère » ?)

le trajet vers BUDAPEST

Bronzage des pieds, très autrichien, en bandes horizontales ;p

Bronzage des pieds, très autrichien, en bandes horizontales ;p

Vienne-Bratislava : Enfin, on repars de la ville, dont les odeurs, en particulier la pisse et les pots d’échappement, sont difficile à respirer. Mais comme pour Munich, les derniers préparatifs (la poste pour nous envoyer les trucs inutiles à Munich + réservation des trains de retour) nous font perdre du temps. On se paume et on met 4H à sortir de la ville.
Mais déjà, on planifie de visiter (rapidement certes) une nouvelle ville : Bratislava. On s’arrête à qqus km de là.

(jour suivant) La Slovaquie est un pays assez neuf : il est en pleine construction ! Le café se paie à peine 1 € sur la place centrale et touristique de Bratislava, où siège également l’ambassade de France, avec sa fausse statue de Napoléon pour touriste. Y’a rien de vraiment touristique.
On fait nos courses dans la banlieue de Bratislava, comme dans n’importe quelle ville Autrichienne (chez Billa).

la route-digue est toute droite, à perte de vue (40km sans virage!)

la route-digue est toute droite, à perte de vue (40km sans virage!)

Et là, la piste cyclable est sur une digue le long du Danube. Ça veut dire que c’est encore plus plat, plus droit et plus monotone qu’avant Vienne ! Une chose bien dans les pistes autrichiennes, c’était les « biergarten » et autres « aire de repos sur l’autoroute à vélo ». Mais en Slovaquie, rien : pas un robinet où remplir sa gourde.

Pour finir avec le coté inhospitalier de la Slovaquie, les moustiques étaient là en très grand nombre, nous empêchant de nous arrêter pour monter la tente. Dès qu’on s’arrêtait, une dizaine de moustiques se posaient sur nous … on reprenait le vélo. On a fini par manger sur un banc dans une petite ville (où y’a moins de moustique). On cherché un coin et planté la tente à la faible lumière de la Lune (que je tiens à remercier).

Note : on aurait pu prendre le coté hongrois de la piste cyclable, mais c’était plus long, et moins plat.

Croisière sur le Danube vers Budapest. Il fait chaud ...

(jour suivant) Pas la grande forme pour Nadine. On passe par Kormano qui est une ville qui a été séparé en deux au niveau du Danube lors de la création de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie. Le soir, je pars seul 20km en avant pour trouver un bar-internet. <note pour plus tard> Retrouver la tente de nuit est un peu hasardeux même si on marque le chemin avec des branches</note >

(Jour suivant) On arrive à Sturovo/Estergom (encore une ville Slovaque/hongroise). Et là, on décide de prendre le bateau. Et c’est parti pour 4H de croisière (presque) luxueuse, à bronzer, regarder le paysage, manger les maigres restes de sardines qu’il nous reste…. pour arriver à BUDAPEST !

Heldenplatz, l'arc de triomphe de BupdapestBUPDAPEST est une ville qui n’a pas été détruite pendant la guerre : 50% des bâtiments/habitations sont belles, avec du style « art nouveau » ou baroque, avec des couleurs, des balcons victoriens, etc, etc. Les musées sont dans des immenses palaces dorés. La haute température (qui fait les gros titre du 20H aussi à Budapest) nous pousse à visiter les églises (plus fraiches), les grands musées (pas toujours climatisés, mais frais un peu comme les églises), les thermes/bains romains, les grands resto climatisés, et même les centres commerciaux !

Le retour se fera en train avec 2 changement (Vienne et Salzbourg). Les tickets étrangers sont difficiles à obtenir à la gare centrale de Budapest (à bien garder à l’esprit! ).