Archive for mai 21st, 2007

Pfronten à vélo, Château de Neuschwanstein

lundi 21 mai 2007

<!--enpts-->ceinture pour vélo dans le train<!--enpte-->Ce WE de l’ascension nous avions prévu d’aller à Pfronten (imprononçable!) à vélo pour visiter une amie de Nadine. Comme la météo prévoyait de la pluie pour le Jeudi de l’ascension, nous avions décidé de partir en train, et revenir à vélo. On est libre à vélo ! surtout en Bavière où les trains ont une « ceinture pour vélo » (voir photo) très pratique 🙂

Chez Lisa, on a joué au mikado, aux cartes et fait également le lendemain une ballade en montagne. Le temps était radieux, mais l’engouement pour la marche était faible chez les filles. Je suis parti 1h en vadrouille pendant qu’elles bronzaient au milieu d’une piste de ski.

<!--enpts-->Chateau de Neuschwanstein, vue d’en bas.<!--enpte-->En tout cas, nous sommes repartis le lendemain, à vélo, à l’attaque des 120 km qui séparent Pfronten de Münich. On est parti doucement et pas tôt, et nous nous sommes obligés à passer par le château mondialement connu de Neuschwanstein (pas très prononçable non plus). Ce site hautement touristique (japonais, italiens, espagnols en troupeaux) est le seul que je connaissent qui oblige presque (y’a des calèches et même certains bus) les touristes à faire 25 minutes de marche pour voir un truc, et re-25 min pour en revenir et bien plus si on fait la queue tout en haut pour visiter le château, dont l’intérieur est parait-il plus fou que l’extérieur. Nadine était totalement déçue, elle l’imaginait bien plus grand (les films de Disney grandissent les mythes). Moi, j’en pouvais plus de marcher avec tous ces touristes et de perdre autant de temps, j’ai payé la calèche pour la déscente…<!--enpts-->Les gens qui regardent les photos du château<!--enpte-->
On en a conclu avec Nadine qu’on venait de remplir une obligation sociale, celle de visiter au moins une fois dans sa vie de Bavarois ce château de contes de fées. La petite photo vous montre les touristes désolés par la déception (un peu comme le « paris blues » des japonais à Paris) qui se consolent en regardant les superbes photos du château…

Après tout ce temps perdu, il ne nous restait plus qu’à pédaler fort pour rejoindre notre maison. Les routes ne sont pas si bien que ça dans les Alpes (pas assez de place dans la vallée, alors tout le monde sur la même route, vélo voiture et camion), mais comme souvent en Allemagne, il y a une piste cyclable sur le coté que Nadine adore, même si c’est un chemin de terre.

Puis, pour échapper à la route principale, je trouve sur la carte une jolie route qui mène à un barrage qui permet de traverser le Lech (dont on a vu les très belles chutes un peu avant). La pause que l’on fait près de ce lac de retenue y est parfaite (plein de bouffe, coin tranquille, belle vue …) et le barrage se révèle … ne pas comporter de route sur sa crête. Et on a du retourner en arrière, voilà plus d’une demie heure de perdue ! (à cause de carte mal faite, grrrr)

Peu de temps après, le super vélo de Nadine se met à dérailler pour un rien. Au bout de la 2ième fois, j’enquête, et je remarque que la roue libre ne fonctionne plus : Nadine doit pédaler tout le temps, sinon, ça déraille ! et voilà comment on arrête la moindre aventure …

<!--enpts-->Le coin de rêve dans la forêt<!--enpte-->On était par bonheur déjà dans une belle forêt. Nous décidâmes alors de pénétrer dans la forêt plus avant afin d’y trouver le coin de rêve pour la nuit. Ce qu’on réalisa avec succès (notez sur la photo le tronc à l’horizontale qu’on a installé comme table) .

Le lendemain, nous sommes revenu à la dernière ville traversée, et pris le train avec les vélos : fin de l’aventure. Note : on transpirait plus dans le train que sur nos vélos.