raffraichissement à la montagne

2012-08-19 11.48.23_resizeGangolf avait montré à Nadine des baignoires naturelles dans un ruisseau d’altitude. La météo prévoyait « les jours les plus chaud de l’année » nous avons donc décidé d’y passer les heures chaudes.
Exceptionnellement, nous avions la voiture. On a donc payé le parking au lieu de payer le ticket de train.
La partie en fond de vallée dans la forêt était bien agréable alors qu’on était sur une route soit-disant réservée au bus mais avec quand même un peu de trafic, y compris des vélos de courses bien rapides.
La courte montée était suante, j’avais Léona dans le sac à dos.
On a comme d’hab beaucoup discuté sur l’endroit où on allait se poser. On est retombé sur l’endroit que j’avais vu en redescendant le long du ruisseau. On était bien à l’ombre au bord de l’eau. Un peu casse gueule pour Léona qu’on devait toujours garder à portée de main. Mais bien rafraichissant. Et puis Nadine avait sa baignoire à 10m de là 🙂
On s’est alterné pour la garde de Léona.

Pendant ma 2ième promenade, je me suis fait un peu peur, et bien plaisir.

gorges pour canyoningCanyoning tout seul. C’est typiquement le sport où on arrête pas de se dire « faut pas le faire seul, il peut arriver n’importe quoi n’importe quand ».
No risk, no fun. C’est ainsi bien plus marrant. J’en avais fait une fois en payant un moniteur pour les éclaireurs de France (les ainés, en fait). Je m’étais justement dit que je n’en aurais pas fait la moitié seul.

A la première « baignoire », difficile d’évaluer le fond d’en haut, surtout avec le courant. Et puis je me suis dit : OK, peut-être que je peux descendre doucement, mais … faut aussi m’assurer que je peux remonter. ça serait con de rester coincé dans une gorge, avec Nadine seule avec la gamine (j’imaginai bien que j’étais pas tout seul dans la montagne,  le chemin n’est pas pas très loin, on aurait fini par m’entendre. Mais pas avant 1H…)

Donc je suis descendu par la paroi sèche, en m’assurant que je pouvais faire le chemin en sens contraire. J’ai testé la profondeur de la baignoire, et je suis remonté pour pouvoir sauter d’en haut.

Et à chaque baignoire, le même cinéma : descendre à pied normalement, tester, remonter, sauter. La 3ième était la plus impressionnante, la plus jolie. J’ai malheureusement toujours pas de « GoPro » (ou autre appareil étanche) pour prendre des photos/vidéo de ce genre de truc. Je vous affiche donc les photos prises avant ou après et d’autres points de vues.

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